L'économie circulaire dans l'agriculture

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Environnement

L'économie circulaire dans l'agriculture

Les vaches jouent un rôle important: elles valorisent l'herbe, les sous-produits et d'autres fourrages, restituent des nutriments essentiels dans le sol et contribuent ainsi à une économie circulaire. Lisez la suite pour en savoir plus.

Des nutriments dans l'herbe, le lait, le lisier et les sous-produits

Contrairement à l'homme, la vache peut se nourrir principalement de fourrage provenant de prairies et de pâturages, qu'elle parvient à digérer grâce à ses quatre estomacs et à sa capacité à ruminer. Les nutriments contenus dans le fourrage sont absorbés par la vache, qui en utilise une partie pour elle-même et pour produire du lait riche en éléments nutritifs, avant de rejeter le reste. Le lisier et le fumier, encore riches en substances nutritives et appelés «engrais de ferme», sont donc une source de nutriments importante pour les prairies et les grandes cultures.

Le saviez-vous? La vache boucle également des cycles en valorisant des sous-produits de l'industrie alimentaire, par exemple en consommant des tourteaux issus du pressage d'huiles végétales, des drêches de brasserie ou des sous-produits de meunerie.

Le fonctionnement du cycle des nutriments

Découvrez avec cette infographie comment fonctionne le cycle des nutriments. Cliquez sur les points rouges pour en savoir plus sur l’alimentation des vaches, la fertilisation ou la traite

Les engrais de ferme: une ressource précieuse

La récolte de céréales, de pommes de terre, de fruits ou d'herbe retire des nutriments du sol. Sans restitution de nutriments, le sol s'appauvrit et perd de sa fertilité. Une fertilisation appropriée est donc indispensable. Alors que les engrais minéraux, également appelés engrais artificiels, sont fabriqués industriellement, les engrais de ferme se composent de lisier et de fumier. Ces engrais fournissent aux plantes des éléments nutritifs importants – en termes de quantité, il s'agit surtout d'azote.

Des règles strictes pour puriner

Les nutriments sont réintroduit dans le sol soit directement par les déjections des vaches dans les prairies, soit en purinant, c'est-à-dire en épandant les engrais de ferme produits dans les étables. Mais on ne peut pas puriner n'importe comment! Des règles strictes s'appliquent:

  • Pour éviter la surfertilisation et apporter uniquement les éléments nutritifs dont les cultures ont besoin, les exploitations suisses doivent calculer le Suisse-Bilanz.
  • Le moment de la fertilisation est choisi de manière à ce que le sol et les plantes puissent absorber les éléments nutritifs de manière optimale.
  • Depuis 2024, il est obligatoire d'épandre le lisier à l'aide de techniques réduisant les émissions («obligation d'utiliser un pendillard»).

Objectif: un bilan de fumure optimal

Dans une ferme, il n'est pas si facile de boucler le cycle des nutriments. En fonction des conditions météorologiques ou de la saison, la vache reste à l'étable. Elle y mange par exemple du foin ou de l'ensilage provenant d'une prairie fauchée, parfois du maïs complété par des sels minéraux et des concentrés. Des nutriments sont ainsi introduits dans le circuit sous forme de fourrage et éventuellement d'engrais. Cela est également nécessaire pour compenser les nutriments qui quittent le circuit sous forme de lait.

L'objectif est d'optimiser le cycle des nutriments et de réduire au maximum les pertes dues, par exemple, au lessivage ou aux excédents de fourrage. Les producteurs et productrices de lait s'efforcent de trouver le bon équilibre pour leurs animaux, l'environnement et leur exploitation.

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